Attention, cet article contient des spoilers ! (Bien que le film soit déjà assez prévisible…)

I’m also just a girl standing in front of a boy asking him to love her

“A girl”, au succès interplanétaire, et “a boy”, dont la boutique court à la faillite.

Cette semaine pour l’été-ciné, l’ACD amène sa touche de légèreté et vous invite à (re) découvrir un classique du rom com dont vous avez sûrement déjà entendu le titre.

Coup de foudre à Notting Hill (Notting Hill en version originale) réalisé par Roger Michell et qui tire son scénario du spécialiste des comédies romantiques à succès, Richard Curtis, raconte la tendre histoire improbable d’Anna Scott, star hollywoodienne, et de William Thacker, propriétaire d’une librairie au bord de la faillite qui se situe dans le quartier célèbre londonien, vous l’auriez deviné, de Notting Hill.

Ce film datant de 1999 est l’un des plus grands succès commerciaux des deux acteurs principaux qu’il réunit, l’iconique Julia Roberts et le craquant Hugh Grant.

Opposés par la vie, réunis par le destin…

Coup de foudre à Notting Hill met en scène deux protagonistes dont les vies sont complètement aux antipodes : Anna Scott est riche et célèbre, en tournée dans le monde entier, tandis que William Thacker est plus précaire, c’est un individu lambda dont la vie se limite à sa librairie, son appartement et ses amis.

Mais on découvre peu à peu que la situation de la star n’est pas si enviable, et que son environnement n’est que poudre aux yeux : elle a beau être entourée de paparazzis, apparaître sur toutes les pancartes publicitaires et jouer avec les meilleurs réalisateurs du monde entier, sa vie personnelle est teintée de tristesse et de solitude : elle ne connaît pas la simplicité d’une vie normale, et semble ne pas avoir de vrais amis avec elle. La seule personne qui apparaît comme étant proche d’elle (outre Willy) est son petit ami, lui aussi acteur, mais qui s’avère ne pas être si bienveillant.

A l’inverse, si William vit simplement, il a une bande de proches qui le rendent heureux, et son travail le passionne.

On a donc une opposition sur les plans professionnels et personnels des 2 personnages : Anna réussit sa vie pro mais pas personnelle, et c’est l’inverse pour William.

Il y a tout de même des points communs entre eux, notamment le fait qu’ils vivent de leurs passions respectives, et que leurs vies amoureuses ont été compliquées et douloureuses : Anna car elle enchaîne les relations vides de sens, et William car son ex est toujours une amie à lui, et qu’elle sort avec son frère.

Et malgré toutes leurs différences, Cupidon a des plans pour eux… au détour d’un carrefour, ils tombent l’un sur l’autre (littéralement), et PAF ! C’est le coup de foudre. Après avoir renversé son café sur la chemise blanche d’Anna, William l’invite chez lui pour se changer. Ils font rapidement connaissance, et se revoient ensuite, inexorablement attirés l’un par l’autre alors que les saisons passent. Même quand leur histoire se complique, William continue de la voir partout, au cinéma ou dans la rue, dans les journaux, etc. Leur relation sera mise à rude épreuve par les épreuves de la vie, mais l’amour toujours vaincra.

On est tentés d’y croire, mais bon… on est restés dubitatifs, voici pourquoi :

Mais le destin saura-t-il résister aux clichés hollywoodiens ?

Sur la réalisation, peu d’innovation. On retrouve des scènes très (trop) clichés (l’un qui renverse du café sur l’autre par accident). Ces stéréotypes se poursuivent sur les personnages, “the” star hollywoodienne au fort tempérament, qui tombe amoureuse de l’homme britannique un peu maladroit, et également dans les personnages secondaires qui sont des caricatures d’eux-mêmes.

Un décalage donc avec la vraie vie, qui fait qu’il est par moment difficile de croire en leur alchimie ou le soi-disant “coup de foudre” (on le cherche encore…). D’un coup, lui la veut, ce n’est pas possible. Plus tard, elle le cherche, il dit non. Et encore et encore. La situation tourne en rond, faisant de l’un un personnage hypocrite et de l’autre un personnage nonchalant.

Malgré tout, certaines scènes restent iconiques et Roger Michell tente tout de même quelques passages plus audacieux rythmés sur un comique certes, non prétentieux, mais qui fait sourire.

Conclusion

Finalement, est-ce que ça vaut le coup ?

Bien que le film soit un peu (très) cliché, n’oublions pas que le film date de 1999, donc soyons cléments, après tout, les clichés sont un peu la base des rom com !

Notre conseil : ne regardez pas seul comme Anna Scott mais entourez-vous d’amis comme William !* Donc dans les bonnes conditions, OUI, on recommande, rien que pour votre culture filmique et pour un petit voyage à Londres.

Merci de nous avoir lus !

Rosalie Tial et Gaspard Martin-Lavigne

*convient parfaitement pour un petit Netflix & chill, c’est pas compliqué à suivre donc pas besoin d’être trop concentré sur l’écran…

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